La perspective de voir autoriser la vente de médicaments sur Internet inquiète les responsables de 11 000 pharmacies - sur les 22 000 officines que compte la France. Regroupées dans le Collectif national des Groupements de Pharmaciens d’Officine (CNGPO), ces derniers posent « trois conditions non-négociables » à cette autorisation :
Le site (de vente de médicaments, n.d.l.r.) doit être identifié à une officine inscrite à l’Ordre des pharmaciens français: Car argumente le CNGPO « La vente du médicament doit (comme aujourd’hui) être réservée aux seuls pharmaciens » ;
La chaine de distribution doit être respectée : Craignant l’afflux de contrefaçons, le Collectif affirme que « l’acheminement du médicament jusqu’au patient ne doit pas être modifié. La préparation de la commande devra ainsi être faite à l’officine identifiée par le site » ;
La commande devra être récupérée à l’officine : « il est indispensable que le pharmacien puisse alimenter le dossier pharmaceutique du patient et dispenser un conseil sur l’utilisation et la pertinence du choix », poursuit le CNGPO. Son président, Pascal Louis, précise par ailleurs qu’« une réflexion est aussi menée sur la possibilité d’offrir aux patients un service à domicile ».
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Par DestinationSanté, Source : CNGPO, 7 mai 2010-05-20