mercredi 30 juin 2010

Canicule, l'AFSSAPS dit : plus jamais ça


La canicule de 2003, avait marqué les esprits par l'ampleur des morts : environ 15 000 décès,  selon les chiffres de l'INSERM, majoritairement des personnes âgées de sexe féminin. 
Exemple édifiant : pour la seule journée du 4 août 2003, il y a eu 300 décès de plus par rapport aux années précédentes.
Les autorités françaises avaient été montrées du doigt pour leur gestion hasardeuse de la crise sanitaire, surtout pour la lenteur de la mise en place d'un plan d'urgence canicule. Depuis, les choses ont évolué : les français sont davantage sensibles aux risques sanitaires liés aux grandes chaleurs, et les pouvoirs publics désormais plus vigilants.
Comme chaque année, une campagne de prévention est menée par l'Afssaps. Pour cette année, elle s’intitule  Canicule et produits de santé, et est axée sur les interactions possibles entre les grandes chaleurs, les médicaments et les autres produits de santé.
Inutile de le rappeler, un médicament n’est pas un produit anodin. Et c'est bien connu, l'exposition au soleil n'est pas sans risque non plus : l’association soleil médicaments peut être un cocktail explosif et voire dangereux : certains médicaments, très prisés par les personnes âgées, peuvent accélérer la déshydratation.
L’agence souligne « qu’une exposition une température extérieure élevée, pendant une période plus ou moins longue, sans possibilité de récupération, est susceptible d'entraîner de graves complications dues à une réponse insuffisante ou inadaptée des mécanismes de thermorégulation.  L'adaptation à la chaleur met en jeu des mécanismes de défense dont l'efficacité peut être diminuée ou retardée. Certains sujets fragilisés s'adapteront plus lentement et plus difficilement à des températures extérieures élevées.
C'est notamment le cas des personnes âgées, ce d'autant plus qu'elles sont atteintes de pathologies sous-jacentes (en particulier cardiovasculaires, rénales et neuropsychiatriques), traitées en conséquence par des médicaments et qu'elles ont perdu leur autonomie.  En cas de vague de chaleur certains médicaments sont susceptibles d'aggraver un syndrome d'épuisement-déshydratation ou un coup de chaleur de même, l'exposition à des températures élevées, pour des périodes plus ou moins prolongées, peut avoir une incidence sur la conservation des médicaments, particulièrement ceux nécessitant des précautions particulières de stockage et de conservation. 
Après un début poussif, l’été et les grandes chaleurs s’installent progressivement sur la quasi-totalité du pays. Donc vigilance…

Crédit photo: getty images

mardi 29 juin 2010

Connaître avec exactitude le moment de sa ménopause


En France, l'âge de la ménopause oscille entre 50 à 51 ans.Il ne peut pas être fixé avec exactitude: chaque personne ( les femmes ) a son propre cycle hormonal.
Bien sûr, il existe certaines choses qui peuvent accélérer la survenue de la ménopause, comme le tabac,certaines pathologie...
Une équipe dirigée Pr Fahimeh Ramezani Tehrani de l'Université de sciences médicales de Téhéran vient de proposer un système révolutionnaire pour connaître l'âge de la ménopause, par un simple test sanguin.
Présenté lundi 28 juin 2010 à Rome, lors d'une conférence sur la fertilité, ce test est basé sur la mesure des niveaux de l'hormone anti-Müllérienne (AMH) sécrétée par les ovaires.
Ses hormones baissent progressivement, tout le long du cycle ovarien, jusqu'à la ménopause.
Les chercheurs iraniens ont donc proposé un modèle statistique, testé sur 266 femmes âgées de 20 à 49 ans, pour prédire l'arrivée de la ménopause, avec une marge d'erreur plus ou moins longue.
Un peu de patience, pour toutes celles qui souhaiteraient connaître leur âge de la ménopause, l'étude doit encore être vérifiée sur un groupe plus important de femmes, ensuite validée par les autorités compétentes.
Toutefois, une chose est validée : le tabac réduit l'âge de la ménopause de 2 ans en moins.

Crédit photo: Getty images 

mardi 15 juin 2010

Il y aurait largement plus de 1 300 000 fibromyalgiques en France

Jusqu’à maintenant, la fibromyalgie affectait un nombre estimé de 3 à 6% de la population mondiale. Or les nouveaux critères de diagnostic proposés par l’American College of Rheumatology (A.C.R.) pourraient conduire à une augmentation considérable des cas de fibromyalgiques diagnostiqués qui pourraient alors doubler voire tripler. 

Qu’est-ce que cela va changer en France ?

 La parole des malades fibromyalgiques est enfin entendue !

Une étude portant sur 829 personnes atteintes de la fibromyalgie a permis à l’American College of Rheumatology (A.C.R.) de proposer de nouveaux critères de diagnostic.
L’A.C.R. reconnait que la douleur n’est pas le seul symptôme de la fibromyalgie, d’autant que celle-ci fluctue dans le temps et en intensité.
Par ailleurs, l’unique critère des 18 « tender points » ne permet pas de mesurer efficacement la sévérité des symptômes ou bien encore l’efficacité des traitements. Du fait de ses différentes limites, le test des 18 points douloureux va être remplacé par un score évaluant la sévérité des différents symptômes tels que nausée, maux de tête, colopathies fonctionnelles, vertiges, etc…
La fatigue importante, les troubles du sommeil et les troubles cognitifs ressentis par les patients sont maintenant aussi pris en considération.

Ces nouveaux critères apportent une fiabilité de diagnostic de 88%.
Les médecins généralistes, peu à l’aise avec la recherche des « 18 points », vont pouvoir plus facilement diagnostiquer la fibromyalgie.

Une explosion de cas annoncée comme l’affirme Robert Katz, MD (Chicago) ?

Qu’est ce que cela va changer en France ?

Il semblerait bien qu’en France les troubles associés soient pris en compte par le corps médical formé au diagnostic de la fibromyalgie (rhumatologues, neurologues, algologues entre autres).
• Cependant, si grâce à ces nouveaux critères les médecins généralistes vont être en mesure de mieux diagnostiquer une fibromyalgie, l’explosion de cas annoncée par Robert Katz, MD, Université de Chicago, va-t-elle permettre une prise de conscience que la douleur chronique est un véritable problème de santé publique et un enjeu de société ?

• Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République, (alerté par nos soins depuis 2008 sur le nombre de fibromyalgiques concernés, dont de jeunes adultes) et Madame Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre de la Santé vont-ils enfin prendre toute la mesure de la perte d’autonomie et de qualité de vie du patient fibromyalgique sévèrement atteint et déployer des moyens pour aider les professionnels du médico-social à assurer une meilleure prise en charge ?

• Le Gouvernement va-t-il être sensibilisé au fait que seul un diagnostic précoce et des actions d’information, de formation, de prévention et d’éducation thérapeutique du patient peuvent éviter toute chronicité et stopper ainsi cette évolution ?
Pour mémoire, le nombre de fibromyalgiques jusqu’alors estimé (prévalence de 2%) était de 1 600 000 français et 14 millions d’européens (voir actions européennes) :

La fibromyalgie est un syndrome reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé depuis 1992, classifiée en rhumatologie, et comme entité clinique à part entière par l’Académie Nationale de Médecine. Plus récemment, après l’adoption par le Parlement européen d’une Déclaration Ecrite, la Commissaire européenne à la santé a reconnu la fibromyalgie comme maladie grave conduisant au handicap. La fibromyalgie se caractérise par des douleurs chroniques rebelles et une grande fatigue et de nombreux troubles associés. Ce syndrome toucherait près de 3% de la population. Il demeure difficile à prendre en charge et une mobilisation des malades est essentielle.
Fibromyalgie France est une association nationale, reconnue d’intérêt général et agréée au niveau national et, à ce titre, représentant des usagers dans les instances hospitalières ou de santé publique. Fibromyalgie France est membre d’un CISS, de l’A.F.L.A.R. : Association et de l’E.N.F.A. : Réseau européen d’associations nationales de fibromyalgiques – European Network of Fibromyalgia Associations.


Pour plus d'information veuillez consulter:
http://www.fibromyalgie-france.org/
http://fibromyalgieeurope.wordpress.com/

Edité par Mélanie.

vendredi 4 juin 2010

Livre: Alice au pays des trop vieilles de Cristina Alonso


Cristina Alonso, Alice au pays des trop vieilles

Le titre annonce la couleur : Alice a 40 ans, le bel âge, mais pas pour son rédacteur en chef qui décide de la remercier, parce que hélas trop vieille.
Largement autobiographique, ce roman raconte avec humour les déboires d’Alice qui refuse de vieillir. Entre chroniques et recommandations pour les femmes : un mode d’emploi rédigé au second degré ! Les hommes sont les bienvenus à le lire : ils découvriront ce qui se passe dans la tête de leur compagne, quand elle approche de la cinquantaine ! L’auteur rappelle que la vieillesse est une notion toute relative.
Un genre de bible pour femmes qui ne sont pas vieilles mais émettent, tout le temps, quelques réserves sur l’idée de le devenir !
Drôle et insolent, un livre réconfortant dans une société la société actuelle prône la jeunesse à tout prix avec toutes ces  différentes formes d’artifices.
Cristina Alonso, créatrice d’Elle à Paris, pratique l’autodérision tout au long de son roman.
Albin Michel,